Le mois le plus long

Le mois le plus long

Ramadan à Istanbul

25,00 (Disponible en numérique)

« Le sultan des mois » : c’est ainsi que les habitants d’Istanbul avaient coutume d’appeler le mois de ramadan. Rite religieux marqué par le jeûne collectif de la communauté musulmane et conclu par l’une des deux grandes fêtes de l’islam, le ramadan est devenu au fil des siècles le temps fort de la vie sociale et culturelle de la capitale ottomane.

Prenant pour point de départ les réformes politiques et les transformations urbaines du XIXe siècle, le présent ouvrage analyse l’évolution du ramadan dans un environnement pluriel, à une époque de sécularisation et de laïcisation de l’État et de la société.

Le mois le plus long entraîne le lecteur au cœur de la métropole ottomane et turque et pose un regard renouvelé sur le « moment ramadan » : sociabilités, loisirs, distractions, spectacles, vie nocturne, rituels politiques, respect du jeûne, transgression, place des femmes dans l’espace public, rôle des non musulmans, etc.

Après avoir connu un âge d’or vers 1900, le ramadan n’a cessé de régresser dans la vie des Istanbouliotes. Qu’en est-il dans l’Istanbul d’aujourd’hui ? Dans l’épilogue, François Georgeon laisse la parole à Jean-François Pérouse, fin connaisseur de l’Istanbul actuelle, qui décrit les nouveaux aspects du ramadan au sein d’une ville devenue une grande métropole du XXIe siècle.

  • François Georgeon

    Spécialiste du monde ottoman contemporain et du nationalisme turc, François Georgeon, directeur de recherche émérite au CNRS, a notamment publié Au pays du raki (CNRS Éditions, 2021).

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9782271094285
11/05/2017
352
15.0 x 23.0 cm

« Pour les non-musulmans, le mois de ramadan (qui s’achève cette année le 24 juin) est une sorte de quintessence de l’islam. Ils n’ont pas tort. L’historien François Georgeon le confirme dans un ouvrage qui retrace un siècle de mois de jeûne à Istanbul. En arrière plan défile aussi l’histoire de cette ville cosmopolite (Istanbul n’est pas, au XIXe siècle, majoritairement musulmane) et de la Turquie. »
Bernadette Sauvaget, Libération, juin 2017

« Alors que le jeûne débute le 27 mai, un livre de François Georgeon en fait le révélateur des mutations de la Turquie depuis le XIXe siècle. »
Marc Semo, Le Monde des livres, juin 2017

« François Georgeon montre les constantes et les évolutions, les transgressions parfois. Car, bien des changements ont lieu entre l’époque où le sultan qui règne est également le calife, commandeur des croyants, et la république officiellement laïque après Atatürk. »
Huguette Meunier, L’Histoire, septembre 2017

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