Le Laboratoire de Gabriel Tarde

Le Laboratoire de Gabriel Tarde

Des manuscrits et une bibliothèque pour les sciences sociales

32,00 (Disponible en numérique)

Gabriel Tarde (1843-1904) est l’un de ces pionniers des sciences sociales qui proposa une nouvelle analyse de la société de la Belle Époque. En une dizaine douvrages, Tarde formule et systématise une sociologie de la circulation où l’imitation se distingue comme le lien social par excellence et où le tout diffère de la somme de ses parties.

La publication conjointe des inventaires des manuscrits de Gabriel Tarde, conservés à Sciences Po (Paris), et de sa bibliothèque, conservée à l’École nationale d’Administration pénitentiaire (Agen), appelle à un retour aux sources primaires de sa pensée, tout en opérant une réunification du laboratoire où Tarde travaillait à son oeuvre.

L’introduction de Louise Salmon retrace l’histoire du fonds Tarde depuis le manoir familial de La Roque Gageac jusqu’aux lieux où ils sont aujourd’hui accessibles à tous les chercheurs. Elle propose une relecture des manières de faire d’un intellectuel au travers de ses multiples pratiques de lecture et décriture : journal intime, saynètes, poèmes, notes de lecture, manuscrits de travail, cours, articles, ouvrages et correspondance.

Plus qu’un simple instrument de recherche, cet ouvrage révèle les
multiples possibles d’une vie et d’une oeuvre en train de se faire.

  • Louise Salmon

    Louise Salmon (Centre d'histoire du XIXe siècle de l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne et du Centre Universitaire de Recherches sur l'Action Publique et le Politique) travaille sur la figure de Gabriel Tarde dans la perspective d'une histoire des pratiques intellectuelles ...

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9782271081728
03/07/2014
448
15.0 x 23.0 cm

« Bien plus qu’un simple instrument de recherche, cet ouvrage ouvre des perspectives de questionnements et d’usages pour la recherche en sciences sociales. Plus que les traces d’un travail scientifique en train de se faire, il révèle les multiples possibles d’une vie et d’une œuvre en train se faire. »

Marc Renneville, Criminocorpus, 3 septembre 2014

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