Épuisé
Entre la réforme de la gestion financière de l’État, menée en application de la LOLF, et les changements en cours dans l’administration territoriale décentralisée, les différences sont grandes. Alors qu’elle paraît méthodique, globale et centralisée pour l’Etat, la réforme dans les dizaines de milliers d’organismes locaux reste moins visible, plus difficile à appréhender.
Pourtant, un peu partout, se multiplient les avancées qui modifient les manières de faire et de penser. Chaque jour, émergent de nouvelles pratiques pour mieux organiser et répartir les responsabilités, pour mettre en oeuvre des compétences, parfois inédites comme la gestion TOS, pour contrôler des services publics délégués dans le cadre des contrats dits PPP, pour moderniser la gestion des ressources humaines, pour repenser la comptabilité, pour inventer de nouveaux outils de gestion financière…
Ces évolutions interviennent dans un environnement juridique si changeant, qu’on ne sait plus s’il incite, protège ou freine les acteurs de terrain. Mais, en général, le législateur semble avoir joué un rôle décisif en soutenant ou en incitant fortement les collectivités territoriales à moderniser leurs instruments. C’est une nouvelle culture de la gestion locale qui se construit où les cadres territoriaux travaillent avec des élus plus impliqués dans les processus de modernisation et mieux formés pour les piloter. Tous partagent l’idée que la gestion publique locale doit être performante, c’est-à-dire à la fois efficace au regard de ses propres valeurs, elles découlant de l’intérêt général, et économe dans la consommation des ressources.
Pour mesurer l’impact des politiques sur la société locale il faut conduire des évaluations aussi délicates à concevoir que difficiles à mener ; il faut aussi accepter celles qui sont faites par ces organes de contrôle externe que sont les chambres régionales des comptes.
Sur tous ces thèmes, ce numéro de l’Annuaire présente une série de textes, pour la plupart rédigées à deux mains par un universitaire et un praticien. Ces spécialistes de mondes complémentaires nous livrent leurs analyses et relatent leurs expériences.
Avec le même objectif : renouveler et enrichir le débat public !
Sous la direction de :
Gérard Marcou, professeur à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, directeur du Groupement de recherches sur l’administration locale en Europe (GRALE)
Hellmut Wollmann, professeur émérite à l’université Humboldt de Berlin
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Collectif Dictionnaire critique de l’anthropocène
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Collectif Musique – Images – Instruments 17
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Collectif Paléorient 44.1 – 2018
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Thierry Rambaud Société, Droit & Religion 8
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Béatrice Joyeux-Prunel, Guillemette Crozet L’art contemporain
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Patrice Lajoye Aux origines d’Arsène Lupin
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Victor Collard Pierre Bourdieu
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Jean-Michel Gibert Les couleurs du vivant
- Anthropologie et mondes contemporains
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