Fonds spéculatifs attaquant les monnaies, activités intenses de lobbying des firmes multinationales… Les acteurs économiques s’attribuent un rôle inédit en matière de gouvernance mondiale. Dans un contexte marqué par la déstabilisation des États-nations, les puissances financières internationalisées échappent de plus en plus au contrôle des peuples.
Le succès politique du « Yes we can » de Barack Obama témoigne d’une volonté populaire de reconquête de la souveraineté face aux injonctions de l’argent.
Cette exigence est fragile. Sous couvert de contenir la violence des rapports sociaux libérée par la société de marché, d’autres offres politiques mobilisent très vite la rhétorique de « l’État fort ». Ce dernier risque alors de se cantonner dans un rôle de « gardien de l’ordre ». Ces évolutions annoncent-elles pour autant la fin de la démocratie ? Rien n’est moins sûr. Mais sur quels leviers s’appuyer pour faire contrepoids et renverser la tendance ? Comment les institutions démocratiques peuvent-elles affronter le problème de la régulation sociale sans tomber dans l’autoritarisme, où les citoyens troqueraient leur liberté pour plus de sécurité ? Ces interrogations supposent de réfléchir aux articulations entre puissance publique et puissance sociale. Car quelle serait la signification de la restauration du pouvoir de l’État dans une société réduite au silence ?
Anne Salmon aborde ces questions essentielles à travers une approche originale combinant analyse théorique et études empiriques afin de prolonger la réflexion sur la régulation économique par celle de la régulation sociale.
Philosophie et histoire des idées | |
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9782271071132 | |
13/01/2011 | |
14.0 x 22.0 cm |
- Presse :
"Dans une époque marquée par la puissance d’acteurs économiques qui imposent leurs choix aux États, la démocratie est-elle condamnée à disparaître au profit d’un État fort, restaurant le primat du politique, mais limitant les libertés ? Telle est la question, essentielle, à laquelle répond cet essai mêlant avec bonheur réflexions théoriques et études empiriques. […] Un livre dense qui donne à penser et invite à lutter. Même si le combat est inégal, l’avenir n’est pas joué : les acteurs sociaux et les scientifiques peuvent favoriser l’émergence d’une société démocratique renouvelée."
Éric Dacheux, Communication, Vol. 30/2 (2012).
Anne Salmon a été interviewée par Guy Benloulou pour Lien social, 10 mai 2012.
« Au-delà du face-à-face entre la volonté des peuples et la puissance de la finance, c’est à une nouvelle articulation du pouvoir politique et de la puissance sociale qu’invitent ces pages, nourries des connaissances empiriques de la sociologue. L’ouvrage développe aussi un examen critique de l’aspiration à la renaissance d’un État "fort" ».
Revue de métaphysique et de morale, 2012.
« Assistons-nous à "la fin de la démocratie" sous la pression des nouveaux empires économiques et financiers, ou peut-on rebondir en s’appuyant sur les forces de contestation et "la poussée démocratique" qui existe dans la société ? Telle est la question que pose Anne Salmon. »
L’Ours, juillet/août 2011.
Anne Salmon a été interviewée par Séverine Cazes, Le Parisien/Aujourd’hui en France, le 11 juin 2011.
« Autant de belles contre-attaques contre les nouveaux empires. »
Pierre Tartakowsky, Hommes et libertés journal de la ligue des droits de l’homme, avril/juin 2011.
« Analyse théorique et études empiriques se combinent. L’auteur prend appui sur le succès politique du "Yes we can" de Barack Obama, mais l’on mesure combien les choses évoluent vite… Un livre passionnant, à lire en mettant en perspective les derniers mois. »
Enjeux, 27 mai 2011.
"C’est à une réflexion sur les conditions de la restauration de la liberté d’action des démocraties, voire d’une reconquête de la souveraineté, que convie Anne Salmon dans Les Nouveaux Empires. L’ouvrage propose une réflexion très actuelle sur les frontières disputées de l’économique et du politique, sous l’angle de la répartition du pouvoir entre acteurs publics et acteurs privés. C’est toute l’ambiguïté des tâches de la régulation sociale qui se trouve révélée par la doctrine libérale dans un contexte où les voix discordantes ne se font guère entendre ; dans une société « réduite au silence », la restauration du pouvoir de l’État apparaît à la fois comme une exigence de liberté collective (contre le fatum économique) et comme un risque pour la liberté, selon un paradoxe brillamment exposé dans l’ouvrage. On apprécie notamment les vues originales de l’auteure sur les collectifs de lutte, sur le travail et sur les valeurs de démocratisation."
Emmanuel Picavet, Revue de métaphysique et de morale, avril 2011.
« L’auteur aborde des questions essentielles à travers une approche originale combinant analyse théorique. »
Roissy Mag’, avril 2011.
« Il est nécessaire de réguler l’économie nous dit la sociologue, et pour ce faire, l’Etat doit reprendre ses prérogatives de régulateur social »
Aulnay Libre, 3 avril 2011.
« La sociologue Anne Salmon s’est fait une spécialité en dénonçant l’idéologie qui prétend moraliser le capitaliste ; elle s’attaque ici à un problème plus classique : la domination de l’économie et de la finance sur la gouvernance des Etats. Cette domination est-elle inéluctable ? En se fondant sur des enquêtes et propos recueillis à la "base", la réponse est nuancée. »
Julio Schumacher, Études, avril 2011.
Anne Salmon a été interviewée par Hervé Kempf dans Le Monde, le 25 mars 2011.
« Anne Salmon, sociologue, s’alarme à juste titre du totalitarisme des empires économiques et transnationaux. »
L’Humanité, le 22 mars 2011.
« Un peu dans le même esprit qu’Hervé Kempf, l’ouvrage d’Anne Salmon aborde le poids démesuré des puissances financières dans les processus de décisions politiques, si bien que les États, dans le cadre de la mondialisation, ont de moins en moins de prise sur les forces de l’argent. La récente crise financière a cependant démontré une certaine volonté populaire de s’attaquer à cette situation. Mais quel chemin prendre sans sombrer dans l’autoritarisme ? Voilà ce à quoi l’auteure tente de répondre. »
Le Délivré, mars 2011.
« Anne SALMON confirme avec cette nouvelle parution son statut d’expert des questions d’éthique et de la morale dans l’Entreprise et plus largement dans le capitalisme… "Ces nouveaux empires », comprenez, les puissances financières internationales, paraissent devoir résister à la volonté populaire de "…reconquête de la souveraineté face aux injonctions de l’argent…". Comment inverser cette tendance ? »
Jean-Louis Chambon, CFO News, 14 mars 2011.
« La crise financière récente et la banqueroute de pays entiers l’ont démontré : les entreprises et les fonds spéculatifs prennent le pas sur les États dans la gouvernance mondiale. Dotées d’une puissance financière énorme, les multinationales échappent en effet de plus en plus au contrôle démocratique. Pour autant, le pouvoir démocratique est-il voué à fléchir devant la force des marchés ? Comment les institutions peuvent-elles faire contrepoids ? La philosophe et sociologue Anne Salmon analyse de nouveau monde dans lequel les empires financiers défient la démocratie. »
Le journal du CNRS, mars 2011.
« Des questions essentielles qu’Anne SALMON aborde sans tabou, en appuyant de surcroît son analyse théorique sur des études empiriques particulièrement pertinentes, en offrant à ses fidèles lecteurs une merveilleuse opportunité pour s’élever "au-dessus de l’écume des vagues" de l’actualité. Immanquable. »
Jean-Louis Chambon, Revue des sciences de gestion, le 14 mars 2011.
« Croisant avec talent une culture philosophique de haut vol et des enquêtes de terrain rigoureuses, Anne Salmon élabore une réponse permettant d’entamer la reconquête d’espaces sociaux abandonnés à la toute puissance du marché. »
Jean-Paul Maréchal, Alternatives Économiques, mars 2011.
« Une réflexion articulant puissance publique et sociale, régulation économique et régulation sociale. »
L’AGEFI, mars 2011.
« Anne Salmon dresse un état des lieux et avance des solutions pour remettre la décision politique au centre du pouvoir. »
Catherine Pauchet, citée dans l’Hérault Informations Hebdo, le Bulletin d’Espalion, Le Nouvelliste, La Concorde et le Confolentais, en mars 2011.
« Dans cet essai, Anne Salmon professeur de sociologie à l’université Paul Verlaine Metz présente un état des lieux des rapports de force dans le monde entre la société civile et ces "nouveaux empires" qui imposent leur volonté aux états. »
Bruno Modica, La Cliothèque, le 26 février 2011.
« Face à la résurgence de tensions extrêmement vives entre le capitalisme et la démocratie, les pratiques syndicales sont au coeur d’un enjeu central : démocratiser l’économie. »
CGT EDF Cordemais, le 14 février 2011.
« C’est peut-être sans compter sur la puissance des Nouveaux empires que décrit Anne Salmon dans sa remarquable enquête Décrivant un pouvoir qui, justement, s’appuie sur l’affaiblissement du corps social, l’auteur constate I’effritement des démocraties depuis le début du XXe siècle. »
Raphaël Rouillé, La Page des Libraires, janvier/février 2011.
« À rebours des interprétations "conformistes", elle analyse ces questions essentielles tant sur un plan global (politique internationale, législation des États, multinationales) que sur un plan local (fonctionnement des entreprises, actions des salariés). »
Bulletin Quotidien, le 18 janvier 2011.
« Le livre montre comment la puissance des empires financiers face aux démocraties rouvre le débat sur la séparation de l’économie et du politique. »
La lettre du secteur public, le 13 janvier 2011.
- Radio/Télé :
Anne Salmon était l’invitée de Jean-Louis Chambon sur Canal Académie le 3 avril 2011.
Anne Salmon était l’invitée de Philippe Arondel sur Fréquence Protestante le 9 Mars 2011.
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