Jacques Foccart

Dans l’ombre du pouvoir

25,00 (Disponible en numérique)

Réseaux parallèles, fonds secrets, barbouzeries, intox et manipulations : les stéréotypes ont la vie dure dès qu’il s’agit d’évoquer le caméléon de la Françafrique et des officines gaullistes. Ce mythe, Foccart l’a ciselé avec soin jusqu’à sa mort en 1997. Dès lors, comment faire la part des choses entre la vérité de l’homme et sa légende noire ? Comment dénouer l’écheveau d’une vie nimbée de mystères et de faux-semblants ? Voici la première biographie historique qui, loin des fantasmes réducteurs, retrace le parcours exceptionnel de cet organisateur de génie doublé d’un homme d’influence qui a toujours considéré que la fin justifie les moyens. Héros de la Résistance, Foccart joue un rôle capital dans le retour au pouvoir du général de Gaulle en 1958. Cloisonnant avec obsession son existence, il est au coeur des réseaux qui combattent, par tous les moyens, les nationalistes algériens du FLN puis les commandos de l’OAS. L’affaire de la mystérieuse disparition, en plein Paris, de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka assoit un peu plus sa réputation sulfureuse. Son image de « Monsieur Afrique » du Général puis de Georges Pompidou et enfin, dans une moindre mesure, de Jacques Chirac, ne s’impose que progressivement. Plus l’image de la Françafrique devient négative, plus Jacques Foccart est présenté sous les traits du « parrain », une sorte de père fondateur de relations franco-africaines viciées depuis l’époque des indépendances. Mais ce portrait caricatural n’a qu’un très lointain rapport avec la réalité…

Une biographie haletante et nourrie d’archives inédites sur l’homme le plus secret de la Ve République.

  • Frédéric Turpin

    Professeur d'histoire contemporaine à l'université Savoie Mont-Blanc, Frédéric Turpin est notamment l'auteur de De Gaulle, les gaullistes et l'Indochine (2005) et De Gaulle, Pompidou et l'Afrique (2010).

9782271088208
15/10/2015
488
15.0 x 23.0 cm

Presse :

« Un livre méticuleux qui lève le voile sur une figure clé de la Ve République. »

Eric Roussel, Le Figaro Littéraire, 29 octobre 2015

« Dans une passionnante biographie, Frédéric Turpin fait la part entre la vérité et la légende noire de l’homme le plus secret de la Ve République. »

Frédéric Granier, GéoHistoire, décembre 2015/janvier 2016

« Pour l’avoir rencontré en tête à tête à plusieurs reprises dans les années 1980-1990, je suis enclin à confirmer le travail d’enquête minutieux et documenté mené par Frédéric Turpin, de l’université Savoie-Mont-Blanc : Foccart ne roula jamais pour personne d’autre que le général de Gaulle. »

Rémi Kauffer, Historia, février 2016

« L’auteur, qui a longuement travaillé sur la mouvance gaulliste dans ses rapports avec l’Afrique, est un familier de cette tranche de l’histoire contemporaine. Mais la difficulté à laquelle il se confrontait ici était grande, s’agissant de retracer la vie d’un personnage qui cultivait le secret et s’entourait volontiers de légendes. On peut dire que le pari est réussi. »

Z. F., Quantara, janvier 2016

« La biographie que l’historien consacre [à Jacques Foccart], monumentale et passionnante, veut « dépasser le mythe » entourant ce « tout-puissant homme des affaires spéciales et réservées » du général. »

Bernadette Delattre, La Libre (Belgique), 8 février 2016

« L’auteur, professeur d’histoire contemporaine, a accompli un travail approfondi, interrogeant les familiers et analysant toutes les archives disponibles. Son jugement rend plutôt sympathique un homme que l’opinion, dont Le Canard enchaîné, avait souvent voué aux gémonies. »

Raymond Krakovitch, L’Ours, mars 2016

Radio :

« Voici la première biographie historique qui, loin des fantasmes réducteurs, retrace le parcours exceptionnel de cet organisateur de génie doublé d’un homme d’influence qui a toujours considéré que la fin justifie les moyens. »

Valérie Expert sur France Info dans l’émission « A livre ouvert », samedi 30 janvier 2016.

Frédéric Turpin était l’invité d’Emmanuel Laurentin sur France Culture dans l’émission « La Fabrique de l’Histoire », le mardi 8 mai 2018.

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