Faut-il universaliser l’histoire ?

Entre dérives nationalistes et identitaires

15,00 (Disponible en numérique)

Aujourd’hui l’Histoire est partout, mobilisée de toutes parts. On fait appel au passé afin de se remémorer les grands moments d’un âge d’or perdu, de faire resurgir une litanie de griefs envers autrui, ou encore d’asseoir un projet nationaliste. Or tous ces usages politiques de l’Histoire menacent la discipline.
Même l’Histoire à grande échelle, qui se veut a priori intégrative et sans parti-pris, est mise à contribution. Des essais à vocation prétendument universaliste des historiens occidentaux du XIXe siècle, visant à légitimer la colonisation, aux projets plus récents d’histoires globales servant une vision politique, preuve a été faite qu’une Histoire universelle honnête et respectueuse de toutes les sensibilités était illusoire.
Pour Sanjay Subrahmanyam, l’« universalisation » de l’Histoire n’est qu’un processus d’exclusion délibéré. C’est pourquoi il préfère l’« Histoire connectée » à l’« Histoire universelle », et plaide avant tout pour une pratique historique élaborée dans un esprit d’échange et d’ouverture à d’autres expériences et d’autres cultures, de curiosité pour d’autres parties du monde et d’autres peuples, et non dans un esprit de revendication identitaire ou d’autosatisfaction nationale et culturelle.

  • Sanjay Subrahmanyam

    Découvert par un large public grâce au succès de son Vasco de Gama (2012), Sanjay Subrahmanyam est considéré comme l’un des plus grands historiens contemporains ...

9782271125101
Le nouveau monde
17/09/2020
144
14 x 20.5 cm

Sanjay Subrahmanyam était invité par Jean Lebrun dans l’émission « Intelligence service » de France Inter le 10 octobre 2020

Sanjay Subrahmanyam accordait un « Tête à tête » à Charles Jaigu pour sa publication « Champ libre des Idées » dans Le Figaro, le 22 octobre 2020

Les médias en parlent