Enfants en guerre

« Sans famille » dans les conflits du XXe siècle

26,00 (Disponible en numérique)

Tout au long du XXe siècle, les enfants ont été victimes des guerres et des génocides. Perdus lors d’une évacuation ou de déplacements forcés, restés seuls après la mort de leurs parents, arrachés à leurs proches dans le processus génocidaire, beaucoup ont vécu la séparation, brutale et souvent définitive, d’avec leur famille.
Les millions d’orphelins de la Grande Guerre, puis l’innombrable cohorte d’enfants abandonnés, déplacés et réfugiés, errant dans l’Europe de la Seconde Guerre mondiale, ont tour à tour conduit, non sans controverses et difficultés, à l’invention de nouvelles formes de prise en charge associative, étatique ou internationale.
À travers cette figure du « sans famille », ce livre propose une exploration des conflits à hauteur d’enfant. « Sans famille » ne signifie pas nécessairement « sans personne », et les auteurs et autrices étudient également le rôle des fratries, des parents de substitution, des services sociaux ou des groupes de pairs, qui, à des degrés divers, peuvent prétendre recréer un foyer. Ils interrogent plus largement ces expériences enfantines, depuis le temps de la séparation jusqu’aux traces, parfois traumatiques, laissées par ces événements.

Sous la direction de Laura Hobson Faure, Manon Pignot, Antoine Rivière

9782271141958
16/02/2023
424
15 x 23 cm

« L’actualité nous montre tous les jours que la guerre
se joue à hauteur d’enfant. Aux visages des Ukrainiens se sont substitués ceux des Israéliens et des Palestiniens, et nous croiserons malheureusement d’autres regards effrayés sur nos
écrans. Cette passionnante somme universitaire de plus de 400 pages ne peut donc que résonner avec les événements présents. »

Adélaïde Robault, L’école des parents, hiver 2024.

« Des millions d’enfants orphelins, abandonnés, déplacés, réfugiés peuvent être dénombrés en Europe après la Seconde Guerre mondiale. Perdus pendant une évacuation ou un exode, restés seuls après la mort d’un parent, ayant survécu à un génocide, ils sont livrés à eux-mêmes avant d’être pris en charge. […] Ce livre collectif propose de penser ces expériences traumatiques de l’enfant, depuis le temps de la séparation, provisoire ou définitive, puis de leur prise en charge, jusqu’aux traces laissées par les événements, à travers les souvenirs et récits.»

Noé Megel, ActuaLitté, 19 janvier 2023

« À travers cette figure du “sans famille”, ce livre propose une exploration des conflits à hauteur d’enfant. “Sans famille” ne signifie pas nécessairement “sans personne”, et les auteurs et autrices étudient également le rôle des fratries, des parents de substitution, des services sociaux ou des groupes de pairs, qui, à des degrés divers, peuvent prétendre recréer un foyer. Ils interrogent plus largement ces expériences enfantines, depuis le temps de la séparation jusqu’aux traces, parfois traumatiques, laissées par ces événements. »

L’Agathois, 24 février 2023

« Sans prétendre à l’exhaustivité sur ces enjeux – il aurait fallu pour cela prendre en compte, en amont, les effets de la Grande Guerre, du génocide des Arméniens et de la guerre civile russe, avec leurs millions d’orphelins -, ce beau livre démontre que la finesse analytique n’est pas incompatible avec l’empathie pour les individus que l’on étudie, pour cette multitude de trajectoires enfantines brisées, parfois réparées, à jamais marquées par l’histoire. »

André Loez, Le Monde des livres, 31 mars 2023

« La richesse de ce beau volume collectif ne vient pas seulement de l’ampleur historique et spatiale de son champ d’études, depuis la prise en charge des « enfants de héros » hongrois de la Grande Guerre jusqu’au témoignage de cahiers d’écoliers tutsis, en passant par des itinéraires biographiques d’enfants de Républicains espagnols ou les reconstructions mémorielles et identitaires des enfants juifs cachés sous l’Occupation. De manière exemplaire, il met en dialogue les sciences sociales qui construisent ensemble un objet d’études complexe, restitué dans toutes ses nuances. »

L’Histoire, 29 juin 2023

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