Aventuriers, voyageurs et savants

À la découverte archéologique de la Syrie XVIIe – XXe siècle

24,00 (Disponible en numérique)

En Syrie, terre de passage depuis des millénaires, chaque civilisation a laissé sa trace et des milliers de sites y sont répertoriés. Ce n’est cependant qu’à la fin du XVIIe siècle que des Européens commencent à s’intéresser à ces vestiges. La description de Palmyre par le pasteur Halifax en 1691, puis celle des « antiquaires » Robert Wood et James Dawkins en 1751, ainsi que le récit de voyage de Richard Pococke en 1737, sont à l’origine d’un véritable engouement pour les ruines syriennes. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, aventuriers et érudits n’hésitent pas à s’aventurer dans des régions inexplorées, comme le Hauran ou la vallée de l’Euphrate.
Aux voyageurs succèdent les savants pour étudier ce riche patrimoine et éclairer une histoire mal documentée. Le mandat exercé par la France sur la Syrie et le Liban après la Première Guerre mondiale entraîne l’ouverture de multiples chantiers archéologiques et épigraphiques dont beaucoup étaient encore actifs en 2011. À cette date, une vingtaine de missions internationales œuvraient à exhumer et à mettre en valeur un patrimoine exceptionnel. Mais les destructions et pillages massifs occasionnés par dix ans de guerre y ont depuis causé des pertes irréparables.
L’auteur nous raconte cette aventure archéologique haute en couleur et ses principales découvertes depuis le XVIIe siècle.

9782271137081
24/06/2021
304
14 x 22 cm

« Voilà un beau livre, illustré, savant et savoureux, sur ces érudits, aventuriers et voyageurs qui ont arpenté la Syrie à partir du XVIIe siècle pour son patrimoine archéologique. […] Cette
étude qui nous vaut quelques portraits pittoresques de ces Indiana Jones des décombres est aussi un bel hommage aux Syriens et à leur pays dévasté par la guerre, le terrorisme et la dictature. »

Laurent Lemire, L’Obs, 22-28 juillet 2021.

« Conduisant avec maestria et rigueur cette captivante chronologie de la découverte archéologique d’un territoire délaissé, Annie Sartre-Fauriat, biographe de Zénobie, qui régna sur Palmyre au IIIe siècle de notre ère (De Palmyre à Rome, avec Maurice Sartre, Perrin, 2014), livre pour finir une passionnante analyse du dernier siècle, du début du mandat français sur la Syrie, en 1920, à 2011, où l’on mesure que, longtemps, les aléas politiques et diplomatiques n’ont pas bousculé les institutions mises en place pour protéger les vestiges. Jusqu’à la catastrophe présente, qui fait voler en éclats trois siècles de curiosité et de découvertes. »

Phillipe-Jean Catinchi, Le Monde, le 13 août 2021.

« Antidote à la nostalgie, ces histoires d’explorateurs et de savants se dévorent comme un roman d’aventures, d’autant plus palpitantes qu’on les sait authentiques. »

Estelle Villeneuve, Le Monde de la Bible, septembre-novembre 2021.

« Une synthèse abordable, brillante et indispensable, qui souligne l’absolue fascination dont est l’objet, depuis des siècles, cette région sacrifiée. »

E.F, Archéologia, septembre 2021.

« En 2011 une vingtaine de missions internationales œuvraient encore à exhumer les richesses de ce patrimoine exceptionnel jusqu’à ce que la guerre y cause des pertes irréparables. »

L’Archéologue, septembre-novembre 2021.

« C’est le livre d’une grande historienne, mais aussi d’une conteuse hors pair, amoureuse de cette Syrie frappée au cœur par les fanatiques religieux et les pillages. »

V.G., Le Point Références, septembre-novembre 2021.

« Son ouvrage fait la part belle à Palmyre, l’un des sites qui a le plus souffert ces dix dernières années. Comme tous les spécialistes du Proche et du Moyen Orient ancien, c’est non sans déchirement qu’elle décrit les dégâts infligés par les armées syriennes et russes et les djihadistes sur les sites syriens multimillénaires. »

Cécile Michel, Pour la Science, édition avril 2022.

 

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