La méchanceté en actes à l’ère numérique

La méchanceté en actes à l’ère numérique

20,00 (Disponible en numérique)

Radio, télévision, presse, Internet, la méchanceté semble étendre chaque jour un peu plus son territoire. Pour vérifier cette impression, François Jost ausculte l’histoire des médias et pose les jalons de ce phénomène. Dans les années 1960, le journal Hara-Kiri se voulait simplement « bête et méchant », puis les reality-shows télévisuels des années 1990 ont démocratisé la médisance-spectacle. Les années 2010 avec les réseaux sociaux, qui rétroagissent sur tous les médias, amplifient le mouvement.
En effet, si la méchanceté est atemporelle, elle a trouvé aujourd’hui des conditions favorables à son épanouissement : l’évolution des médias qui, chaque jour un peu plus, font de la vie un spectacle, un public qui trouve son bonheur dans le ridicule des autres, la possibilité pour chacun, à l’ère numérique, de se faire juge de tout sur fond de discours populistes.
Ce livre, plus qu’une simple histoire de l’extension du domaine de la méchanceté dans les médias, met au jour comment l’évolution de la télévision et du numérique a abouti à une multiplication des meurtres symboliques : destruction de la parole de l’expert, dévaluation des politiques, attaques ad hominem ou ad statutum, jusqu’à l’incitation à la haine raciale ou l’homophobie.
Empruntant aussi bien à la philosophie, à la sociologie qu’à la psychologie, François Jost part des actes (dessins, articles, couvertures
de journaux, chroniques d’humoriste, pétitions en ligne…) pour tracer les contours d’une méchanceté aux multiples visages.

  • François Jost

    Professeur émérite à la Sorbonne nouvelle-Paris III, sémiologue, fondateur du Centre d'études sur les Images et les Sons médiatiques, François Jost est l'auteur de nombreux livres sur l'image et les médias, dont Les Nouveaux Méchants ...

9782271095251
18/01/2018
192
14.0 x 22.0 cm

François Jost accordé un entretien à François Grégoire pour Ouest France le 2 octobre 2017.

 

Francois Jost a écrit une tribune pour Le Monde le 19 décembre 2017.

 

« L’espace télévisuel, ainsi que les reseaux sociaux encouragent au nom de l’audimat et d une prétendue liberté de pensée (sincérité des coeurs qui tend a dire la vérité) la méchanceté – sous toutes ses formes possibles – qui menace le lien social, appelé à être sans cesse redéfini. »

Lucien Faggion, La Recherche, janvier 2018

 

 » Professeur émérite à la Sorbonne nouvelle et spécialiste des médias, François Jost explique et illustre comment la rosserie a changé de registre et s’est banalisée avec l’évolution des médias : de Hara-Kiri, qui se disait « bête et méchant », à Facebook et Twitter où trolling et bashing peuvent être un art, en passant par la télé-réalité, qui a légitimé la médisance.  »

Cyril Petit, Le JDD, 14 janvier 2018

 

François Jost accordait un entretien à Alix Ratouis sur Lepoint.fr, le 25 janvier 2018.

 

« De la naissance du journal satirique Hara-Kiri début sixties aux canulars de Cyril Hanouna dans Touche pas mon poste, on plonge dans l’étude de nos moeurs médiatiques.  »

Julia Benarrous, Les Inrocks, 17 janvier 2018

 

« Une société du spectacle aujourd’hui société des médias, que reprend François Jost pour expliquer « comment la télévision d’abord, Internet ensuite, ont créé les conditions de l’extension de la méchanceté de tout un chacun  ».

Aurore Gardot, L’Humanité, février 2018

 

« Voilà un livre qui n’y va pas par quatre chemins. Du Hara Kiri anticlérical et pornographe des années 1960 aux rudes invectives dont les réseaux sociaux sont parfois le lieu, il dessine à grandes enjambées les contours d’un territoire médiatique en pleine expansion : celui du dégoût des autres et de la passion populiste pour la destruction de l’autorité. En un mot, de la méchanceté. »

Gilles Bastin, Le Monde, février 2018

 

François Jost a accordé un entretien à Delphine Le Goff pour Stratégies, le 15 février 2018.

 

« Concis, percutant, conceptuellement bien assuré, l’essai de François Jost se conclut sur une hypothèse qui mérite réflexion, sinon débat. »

Mark Hunyadi, Le Temps, mars 2018

 

« Il faut lire cet excellent livre, qui ne se borne pas à une critique traditionnelle de l’univers médiatique mais esquisse le malaise qu’engendrent tous les cas où la réalité et la fiction se mêlent de trop près. »

André Masse-Stamberger, Le Quotidien du Médecin, mars 2018

 

« La force de cet ouvrage réside dans l’analyse, presque une enquête, de toutes les manifestations de nos actes de méchanceté. »

E.G., Psychologies Magazine, mars 2018

 

François Jost accordait un entretien à Arnaud Sagnard pour L’Obs, le 29 mars 2018.

François Jost accordait un entretien à Erwan Cario pour Libération le 12 avril 2018.

François Jost accordait un entretien à Cécile Berthaud sur Lecho.be, le 13 avril 2018.

 

« Pour le sémiologue François Jost, la méchanceté s’est imposé dans les médias. Cela a commencé dans les années 1960 avec un journal se proclamant « bête et méchant » avant de s’étendre avec la télé-réalité. »

Catherine Pauchet, La Terre de chez nous, avril 2018

 

« L’ouvrage de François Jost est riche en cas concrets puisés dans différents types de médias. »

L’Humanité, 17 mai 2018

 

François Jost a écrit un article, « Haine, harcèlement, trolls : le web nous a-t-il rendus plus méchants ? » pour le site de l’INA, le 16 mai 2018.

 

« Constatant la banalisation de la figure perturbatrice du troll, le chercheur rappelle que cette agressivité, qui aboutit à une forme de balkanisation de l’espace public. »

Nicolas Santolaria, Le Monde, 25 mai 2018.

 

François Jost accordait un entretien à Olivier Plagnol pour Sud-Ouest, le 3 juin 2018.

François Jost a accordé un entretien à Jean-François Marmion pour Le Cercle Psy, en juin 2018.

François Jost a accordé un entretien à Paula Pinto Gomes pour La Croix, le 02 juillet 2018.

 

« Parcourant les médias, F. Jost dissèque toutes les formes de méchanceté qui s’y expriment et essaie d’en comprendre les ressorts. »

La Dépêche du midi, novembre 2019

 

François Jost a accordé un entretien à Simon Blin pour Libération, le 8 février 2020.

 

Radio / Télévision :

François Jost était l’invité de Guillaume Nadin dans l’émission « Débat du jour » sur RFI, le 3 janvier 2018.

François Jost était l’invité de Gilles Bouvard sur RTL dans l’émission « Allo Bouvard », le 17 février 2018.

François Jost était l’invité de David Abiker sur Europe 1 dans l’émission « C’est arrivé demain », le 14 janvier 2018.

François Jost était l’invité d’Edouard Baer sur Radio Nova dans l’émission  » Plus près de toi « , le 18 janvier 2018.

François Jost était l’invité de Julien Magnollay sur RTS dans l’émission  » Tribu « , le 22 janvier 2018.

François Jost accordait un entretien à FranceInfo TV, le 29 janvier 2018.

François Jost était l’invité de Pierre-Edouard Deldique sur RFI dans l’émission « Idées », le 4 mars 2018.

François Jost était invité sur RTBF dans l’émission La tête d’affiche, le 9 mars 2018.

François Jost était l’invité de Mathieu Vidard sur France Inter dans l’émission « La tête au carré », le 12 mars 2018.

François Jost était l’invité de Florine Boukhelifa et Nicolas Crozel sur France Bleu Isère, le 26 avril 2018, à l’occasion de la 6 ème édition des Rendez-vous de l’image à Grenoble.

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