- Éric Baratay
éric Baratay, professeur d'histoire contemporaine à l'université Lyon 3, est spécialiste de l'histoire des animaux ...
Série « Le passé recomposé » dirigée par Sophie A. de Beaune
11 millions d’équidés, 100 000 chiens, 200 000 pigeons : les animaux ont été enrôlés en masse dans la Grande Guerre, pour porter, tirer, guetter, secourir, informer… Les tranchées ont également abrité des milliers d’animaux domestiques ou de ferme, abandonnés par des civils en fuite, et d’animaux sauvages coincés au milieu du front, mais aussi des rats, des mouches, des poux, attirés par l’aubaine. Parfois pourchassés, plus souvent gardés et choyés, ils ont fréquemment aidé les soldats à survivre dans l’enfer, à s’accrocher à la vie, à occuper leur temps. Mais, alors que les combattants de tous bords ont beaucoup évoqué ces compagnons de guerre, nous les avons oubliés.
Ce livre invite à retrouver ces « soldats à quatre pattes » et tous ces animaux ayant vécu la guerre en empruntant leur point de vue, de manière à restituer leurs vécus, leurs actions, leurs émotions, leurs coopérations ou leurs résistances, leurs souffrances et leurs destins, afin aussi de mieux comprendre les attitudes et les sentiments des soldats. L’auteur nous convie à suivre l’itinéraire de ces bêtes des tranchées, de leur enrôlement à leur sortie de guerre, dans un panorama international des deux côtés du front ouest.
Prix Jacques Lacroix de l’Académie française 2014
Grand Prix de l’Académie vétérinaire de France 2014
Histoire | |
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9782271074362 | |
Le passé recomposé | |
10/10/2013 | |
256 | |
15.0 x 23.0 cm |
- Presse:
Éric Baratay a donné une interview pour le journal Le Progrès, le 6 octobre 2013.
« Le livre d’Eric Baratay, dans la perspective de ses travaux sur Le Point de vue animal (Seuil, 2012), est aussi fécond que novateur. »
Le Monde des livres, 11 octobre 2013.
« Dans un ouvrage original et passionnant, puisant aux sources, et sous-titre « Des vécus oubliés », Éric Baratay détaille par le menu la vie et le sort bien souvent malheureux des autres animaux sur les champs de bataille : chiens (environ 100 000), chats, pigeons voyageurs (plus de 200 000 au total), mulets, mais aussi rats et autres mouches, compagnons de guerre malgré eux. »
Thierry Clermont, Le Figaro littéraire, 7 novembre 2013
« Beaucoup de ceux, néanmoins, qui avaient traversé la guerre au plus près des animaux leur ont rendu hommage. L’oubli n’est venu qu’après. Ce livre, dense, contribue à le réparer. »
Michel Bertrou, La Semaine vétérinaire, le 6 décembre 2013.
« Bêtes des tranchées décentre notre vision de 14/18 pour donner à voir le conflit du point de vue animal. »
Alain Barbé, NRP Lettres Lycée, janvier 2014.
« Consacré aux « soldats à quatre pattes » ce livre d’histoire fait une large place aux souffrances, aux comportements, aux émotions des militaires et de leurs compagnons à poils et à plumes. »
Catherine Pauchet, L’Agathois, 9 janvier 2014.
« Dans la déferlante des publications sur la guerre de 1914, il en est quelques-unes qui méritent une mention spéciale. Le livre d’Éric Baratay est incontestablement de celles-là. Le propos en est de raconter la grande guerre du « point de vue animal ». »
Françoise Blum, L’Ours, janvier 2014.
« En portant, tirant, guettant, secourant, informant, les animaux de guerre ont joué un rôle crucial. »
Denis Sergent, La Croix, 14 janvier 2014
« Consacré aux « soldats à quatre pattes », ce livre d’histoire fait une large place aux souffrances aux comportements, aux émotions des militaires et de leurs compagnons à poils et a plumes. »
L’Hérault de l’économie et des affaires, 9 janvier 2014
« Ce livre propose de retrouver les « soldats à quatre pattes » ainsi que tous les animaux qui ont vécu avec les hommes dans les tranchées. Une approche originale pour mieux saisir les points de vue, les émotions et les comportements des militaires au front. »
« C’est une anecdote étonnante et méconnue les Britanniques rassemblaient des insectes coléoptères dans des bocaux, leur incandescence leur permettait de lire leur courrier dans les tranchées! »
Télé-Loisirs, 18-24 janvier 2014.
« Cet ouvrage rend hommage aux animaux, mais aussi aux hommes; tous ont beaucoup souffert durant cette guerre. »
Le Matin Dimanche, 2 février 2014.
« Sans les millions de chevaux pour tracter l’artillerie, sans les chiens messagers ou les pigeons voyageurs, et sans le renfort des mascottes, la Grande Guerre n’aurait pas été la Grande Guerre. »
Le Journal de Saône et Loire, 9 février 2014.
« Saisir ce vécu des bêtes permet aussi de mieux comprendre les relations avec les hommes. Car, à côté d’indéniables violences humaines, se nouent des connivences, des attachements, des reconnaissances réciproques dans cette épreuve commune où les chevaux donnent tout. »
Monde Hors Série, février/avril 2014.
» En 216 pages truffées de données chiffrées ou scientifiques, Eric Baratay nous propose l’étude méticuleuse du panel complet des animaux ayant approche de près ou de loin les fronts de la Grande Guerre, du moustique au cheval, du pigeon au rat, de l’asticot au bœuf. »
30 millions d’amis, juin 2014.
« A travers son ouvrage paru en 2013, Bêtes des tranchées, l’historien conte l’implication des animaux à poils et à plumes pendant le conflit du début du siècle. Souvent oubliés, toujours mésestimés, c’est de ces bêtes-là que l’historien a décidé de conter le point de vue en suivant leur itinéraire, de leurs réquisitions à leur mort, leurs fatigues et leur souffrance. «
Terraeco.net, 27 mai 2014
« Parfois pourchassés, plus souvent gardés et choyés, ils ont fréquemment aidé les soldats à survivre dans l’enfer, à s’accrocher à la vie, à occuper leur temps. »
Soins, 26 juin 2014
« Existent aussi les profiteurs de guerre, essaims de mouches, bande de rats, poux et puces lesquelles obligent les soldats à se gratter sans cesse, provoquant des infections de la peau. »
Jours de cheval, juillet – septembre 2014
« Eric Baratay ne tombe-t-il pas dans l’anthropomorphisme pour attribuer des réactions humaines à des animaux, comme l’avait fait si joliment La Fontaine. »
Robert Solé, Clés n°90, août – septembre 2014
« Un livre aussi érudit que sensible »
Le chasseur français, août 2014
Eric a été interviewé par Fanny Arlandis pour Le Monde Culture & Idées, 8 novembre 2014
« Cet ouvrage offre une approche originale pour mieux saisir les points de vue, les émotions et les comportements des militaires au front à travers les animaux. »
facdeslettes.univ-lyon3.fr, 14 novembre 2014
« L’histoire des animaux dans la guerre n’est pas sans répercussion sur l’homme. Le risque anthropomorphique est écarté par la précision des faits et des documents. »
Marine Neveux, La semaine vétérinaire, 12 décembre 2014
« Une enquête touchante et très bien documentée »
GéoHistoire, février-mars 2016
Eric Baratay a accordé un entretien à Catherine Calvet pour Libération, le 31 décembre 2018.
- Radio/ Télé:
Éric Baratay était l’invité d’Elisabeth de Fontenay sur France Inter dans l’émission « Vivre avec les bêtes », dimanche 10 novembre 2013, de 15h à 16h.
Éric Baratay était l’invité de Claudine Castlenau sur Fréquence Protestante dans l’émission « Midi-Magazine », jeudi 5 décembre 2013, de 12h05 à 12h55.
Éric Baratay était l’invité d’Aurélie Luneau sur France Culture dans l’émission « La Marche des sciences », jeudi 5 décembre 2013, de 14h à 14h55.
Éric Baratay était l’invité de Michelle Perrot sur France Culture dans l’émission « Les Lundis de l’histoire », lundi 10 mars 2014, de 15h à 16h.
Éric Baratay était l’invité de Nancy Ypsilantis sur la RTS Radio Espace 2 dans l’émission « Babylone », lundi 20 janvier 2014, de 9h à 10h.
Éric Baratay était l’invité de Mélanie Croubalian sur la RTS Radio La première dans l’émission « Entre nous soit dit », lundi 27 janvier 2014, de 14h à 15 h.
Éric Baratay était l’invité de Marie-Claude Bomsel dans sa chronique de l’émission « C’est au programme » sur France 2, présentée par Sophie Davant, mardi 14 avril 2014.
Éric Baratay était l’invité de Mathieu Vidard sur France Inter dans l’émission « La Tête au carré », jeudi 12 juin 2014, de 14h à 15h.
Eric Baratay était l’invité de Jean Lebrun sur France Inter pour l’émission « La marche de l’histoire », mercredi 30 décembre 2015.
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